1. Tour d’horizon
Egalement mis en place par la loi Fillon du 21 août 2003 portant réforme des retraites, le plan d’épargne retraite collectif est un dispositif pouvant être mis en place au sein des entreprises disposant déjà d’un plan d’épargne entreprise (PEE).
Pour l’adhésion du salarié au PERCO, un minimum d’ancienneté, de trois mois en général, peut cependant être exigé.
Au même titre que le PEE, un des atouts de PERCO est l’abondement qui peut être accordé par l’entreprise. Chaque année, le salarié peut verser dans son PERCO jusqu’à 25% de sa rémunération annuelle, plafonné à 2.300 € et l’entreprise peut l’abonder en versant un complément d’au plus trois fois les versements du salarié, à hauteur de 4.600 € par an.
De même que le PERP, la sortie du PERCO s’effectue au moment de la retraite. Mais contrairement au PERP, la sortie du PERCO peut se faire en rente viagère ou en capital, si l’accord collectif le permet.
Les sommes versées dans le PERCO sont placées dans les mêmes types de supports que dans le cas du PERP.
2. Fiscalité du PERCO
Les versements effectués par le salarié ne sont pas déductibles des impôts.
Les abondements sont exonérés des charges sociales et n’entrent pas dans le calcul de l’impôt sur le revenu, car ils ne sont pas considérés comme une rémunération. Ils sont cependant soumis aux prélèvements sociaux.
3. A savoir
De manière semblable au PERP, le PERCO est transférable d’une entreprise vers une autre. Toutefois en cas de changement d’employeur, vous avez toujours la possibilité de conserver l’épargne dans le PERCO de votre ancienne entreprise.