D’après une étude de la Banque de France, le comportement de placement des ménages depuis les 25 dernières années est influencé par la réglementation des produits d’épargne.
On observe une forte progression des placements en assurance-vie ainsi que des plans d’épargne logement au détriment du Livret A.
Les placements en contrats d’assurance-vie représentaient, en 1978, 2% du flux des placements financiers. Ils sont passés à 45% en 2000. L’assurance-vie apparaît comme un placement bien adapté à la préparation financière de la retraite.
Concernant les dépôts à taux réglementé, le PEL est devenu le produit phare au détriment du livret A, dont la part ne représentait que 23,6% du total des encours fin 2004 (contre 45 % au début des années 80). Le PEL est lui passé de 10% du total des encours au début de la période à près de 41 % en fin de période.
Les incitations fiscales ont un impact sensible sur l’orientation des placements des ménages :
exonération des droits de succession attachée aux produits d’assurance-vie,
fiscalité allégée sur les revenus et déductibilité des primes pour les contrats d’assurance-vie en particulier,
défiscalisation des revenus en général
Le relèvement des plafonds individuels du PEL à 61.200 EUR et celui du montant du prêt à 92.000 EUR a renforcé la part du marché de ce produit.