A l’exception des livrets d’épargne (livret A et livret pour le développement durable), tous les placements des Français seront concernés par la surtaxe de 1,1 % destinée à financer le RSA (revenu de solidarité active).
Le niveau de prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et de placements passera ainsi de 11 % à 12,1 % à compter du 1er janvier 2009. Nombreux professionnels de l’épargne redoutent une charge supplémentaire sur de nombreux Français, notamment retraités :
12 millions de personnes ont souscrit un contrat d’assurance-vie (34 %
des ménages),
6,5 millions de personnes possèdent des actions en direct (23 %)
et 4 millions de foyers déclarent des loyers pour un montant annuel moyen de 4 200 € : plus de la moitié des bénéficiaires de revenus fonciers ne sont pas imposables.
Les représentants des assureurs, banquiers et épargnants ont vivement critiqué cette surtaxe sur les revenus du capital en évoquant une décision "inopportune en pleine période de déprime de la Bourse, du
marché de l’assurance-vie et de l’immobilier".