Le mariage ne permet pas systématiquement de réaliser un gain fiscal pour les couples, selon une récente étude de l’Insee.
Ainsi, pour près d’un tiers des couples vivant en concubinage, l’imposition séparée reste avantageuse. Parmi ces "avantages", l’Insee indique par exemple que les concubins peuvent ainsi bénéficier de deux décotes et que l’arrivée d’enfant(s) peut permettre d’optimiser l’impôt en répartissant leur charge sur chacune des déclarations des deux parents. En outre, le droit individuel à la prime pour l’emploi peut être perdu lorsqu’un des époux perçoit des revenus trop élevés, ce qui n’est pas le cas pour un couple de concubins.
Cela étant, en effectuant diverses microsimulations, l’Insee indique que l’imposition commune reste tout de même en moyenne plus avantageuse que l’imposition séparée, même si les gains sont très variables en fonction de l’apport de
revenus de chacun des membres du foyer et du nombre d’enfants.
Selon l’Insee, les gains au mariage sont plus fréquents pour les couples mono-actifs (le gain résultant de l’application du quotient conjugal est effectivement sensible lorsque les revenus des époux diffèrent beaucoup) et "ce sont les couples aux plus hauts revenus qui gagnent le plus à être mariés".